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Numéro 560

Vendredi 16 décembre 2022

Edito

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Stéphane Babey

2022 : juste un mauvais moment à passer<

Lorsqu’on a demandé aux dessinateurs de Vigousse de nous envoyer des croquis pour la dernière couverture de l’année sur le thème des Fêtes, nous nous sommes retrouvés avec une avalanche d’idées sinistres. Père Noël pendu au sapin, planète en train de cracher ses poumons chez le médecin qui lui demande de dire « 2023 », famille assemblée pour se souhaiter une année de merde…
On a donc choisi l’œuvre de Pitch, la seule qui ne donne pas irrésistiblement envie de s’emballer dans du papier-cadeau et de se foutre le feu.

Est-ce à dire que 2022 était si horrible ? Tout de même, il n’y a pas eu le Covid cette année ! Certes, on a eu la guerre à la place, ce n’est pas mieux en un sens, mais au moins c’est différent. Un peu de variété dans les malheurs qui s’enchaînent, cela représente tout de même une lueur d’espoir après un long tunnel de pandémie !

Et puis nous abordons une période de joie et de partage qui fait du bien. Enfin, pour ceux qui auront les moyens de partager quelque chose, bien entendu, vu qu’avec l’inflation il va être difficile d’inviter chez soi pour le réveillon sans hypothéquer la maison. Maison dans laquelle par ailleurs il ne fait pas plus chaud qu’à l’extérieur, vu qu’allumer les radiateurs est devenu le summum du luxe.

Finalement, peut-être que nos dessinateurs ont raison et que 2022 était effectivement bien pourrie. Quoi qu’il en soit, tous les compteurs seront remis à zéro à Nouvel An, et nous pourrons aborder le millésime 2023 remplis de confiance en l’avenir. Avec le lobbyiste du pétrole Albert Rösti en charge du Département fédéral de l’environnement, qu’est-ce qui pourrait aller mal ? On vous laisse réfléchir à cette question. Pendant ce temps, l’équipe de Vigousse prend trois semaines de pause, chacun à grelotter chez soi, avant de revenir en pleine forme (enfin, on espère…) le 13 janvier 2023. Bonnes Fêtes à tous !

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