top of page
  • Noir Icône Instagram
  • Noir Facebook Icône

Nous vous remercions pour votre précieux soutien et votre engagement à nos côtés, et nous vous souhaitons une année 2024 remplie de légèreté et de joie.

Bonnes Fêtes et rendez-vous dès le 12 janvier pour une nouvelle saison totalement Vigousse!

A la Une

Vendredi 5 décembre

Numéro 688

Numéro 688

Découvrez notre supplément estival Vistoria : 16 pages pour tout savoir de l’Histoire et de ses mystères

Magazine Vistoria - Edition spéciale «Vigousse» pour l'été

Vigousse, le petit satirique romand

Découvrez notre supplément consacrées à notre traditionnel concours de nouvelles et de dessins organisé en partenariat avec la Semaine du Goût.

Vigousse_545-02.png

Découvrez notre supplément estival Vigousse Junior

16 pages de jeux,  BD, contes, bricolages, et presque pas de sexe hardcore, de violence et de références à la fin du monde! Idéal pour occuper votre marmaille à la plage!

Vigousse_Cover-Junior.png
Sebastian Dieguez

Sebastian Dieguez

Edito

D’après les données de UN Women, 137 femmes par jour ont été tuées par un membre de leur famille en 2024, généralement le « partenaire intime ». Et encore, on sait que ce nombre est sous-évalué, puisque le concept même de féminicide semble encore incompréhensible pour les autorités – des mecs donc – dans de nombreuses régions du monde, y compris chez nous. Il est donc nécessaire d’expliquer de quoi il s’agit en utilisant un langage de mec (que les femmes connaissent de toute façon très bien, puisqu’il en va de leur survie de bien le comprendre).

Un meurtre dont le mobile est lié au sexe de la victime, c’est une définition trop abstraite, ça ne parle pas aux mecs.

Alors reprenons plus simplement : un féminicide, c’est quand on ferme sa gueule pour toujours à une gonzesse trop chiante. Généralement, c’est le seul moyen d’obtenir la paix. C’est donc de sa faute s’il faut la tuer. En effet, à la suite d’un féminicide, on dit au cadavre gisant par terre : regarde ce que tu m’as fait faire. C’est bien la preuve qu’elle est allée trop loin. Évidemment, il existe des signes avant-coureurs :
la strangulation par exemple. Il est tout à fait logique d’étrangler une nana chiante : la gorge étant le conduit d’accès à la parole, il n’y a pas de meilleur lieu pour obstruer l’expression de la personnalité. Peut-on imaginer un avertissement plus clair ?

Hélas, il y en a qui continuent malgré tout à être chiantes. Elles menacent même de partir, elles envisagent d’être heureuses avec quelqu’un d’autre, elles prétendent progresser professionnellement, elles continuent à émettre des critiques sur leur mec, ou elles veulent protéger les enfants. Bref, elles se défendent ! Non mais pour qui se prennent-elles ? Pas étonnant qu’il faille les remettre à leur place, c’est-à-dire celle d’un corps inerte qui ne fera plus chier.

Voilà, c’est ça un féminicide. C’est pas compliqué, non ? Reste plus qu’à faire comprendre aux mecs que c’est mal, con et lâche. Mais il faudra un langage un peu plus musclé que ça.

Y en a marre !

La rédaction de Vigousse en a marre de la chaleur. Pour protester, nous avons décidé d’arrêter de travailler tant que la météo ne sera pas redevenue un peu plus raisonnable. Le prochain numéro paraîtra le 12 août.
Bel été à vous  !

Vigousse_Cover_Formule_abo.jpg

Nos formules d'abonnements

Classique
12 mois

43 numéros + 2 spéciaux

TVA et frais de port compris

CHF 160.–

Version
digitale

43 numéros
+ 2 spéciaux

TVA et frais de port compris

CHF 140.–

Offre découverte
3 mois

12 numéros

CHF 30.–

TVA et frais de port compris

Nos hors-séries

Chaque année au mois de décembre, Vigousse publie un numéro hors-série thématique. Intitulé pompeusement Vigousse International, ce supplément grand format aborde des sujets essentiels comme la neige, la religion ou la pandémie avec l’ambition d’en dire le moins de choses sérieuses qu’il est possible.

bottom of page